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Les battements de mon coeur
29 septembre 2016

Oublier le" collectif" et se laisser porter ?

Source: Externe

   Le début de cette fiction est un classique du genre "manuscrit miraculeusement retrouvé". Vincent König, dépositaire des archives d'une écrivaine suisse Esther Montandon, découvre, au milieu de factures, les fragments d'un texte qui le bouleverse. L'auteure a tenté de déposer sur quelques pages blanches son amour pour Louise, petite fille ardemment désirée et perdue dans un terrible accident, l'année de ses quatre ans. L'aventure des 68 a amené ce livre jusqu'à ma boîte aux lettres et je l'ai lu, moi qui évite avec soin tous les textes sur ce sujet, par peur d'être submergée par les émotions.

   Il ne s'est rien passé de tel car il aurait fallu pour me laisser porter voire emporter par ce récit que j'oublie le" collectif ". L' AJAR, ce sont dix-huit jeunes auteur(e)s suisses qui ont fait le pari d'effacer le "nous" d'écrivain pour le" je "fictionnel. Chacun est responsable d'un petit bout de ce livre et assemblés, ils nous narrent la relation/fusion entre Esther et Louise. Je n'ai pas pu m'empêcher de garder en tête pendant tout le temps de ma lecture le fait que j'avais en mains un objet "littéraire", fruit d'une belle collaboration. J'ai beaucoup aimé certains passages, d'autres moins. Bien qu'on sente la volonté "d'uniformiser" le style, de donner une cohérence au récit, le côté puzzle, juxtaposition intelligente des écrits, est encore à mon avis trop présent. 

Une lecture intéressante mais je n'ai pas été touchée par cette histoire.

 

 

 

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