Mon blog commence à prendre un peu la poussière, la faute au temps qui file à toute allure et au soleil qui brille et m'appelle au dehors. C'est dommage de retrouver cet espace pour une lecture en demi-teinte. Entre "Les Dieux du tango" et moi, ça n'a pas "matché". Ce roman, proposé par Babélio et les éditions du Cherche Midi, je l'ai accepté avec enthousiasme. Le résumé était prometteur, riche en thèmes qui me tiennent à coeur : l'exil, la condition féminine et la subtilité du tango. La couverture elle-même était une promesse, des fleurs sur un fond rouge éclatant. Je me suis accrochée à l'histoire de Leda, 17 ans en 1913 qui quitte son Italie natale pour rejoindre à Buenos Aires son cousin Dante, à présent son époux. Les détails fourmillent, foisonnent, nous donnant à voir et à entendre une ville qui ne dort jamais et le violon de Leda qui passe du silence aux accents tragiques et magiques du tango. Veuve avant même d'avoir posé le pied en Argentine, la jeune femme va pouvoir opérer une mue audacieuse. Leda devient Dante et soudain le monde change...
J'ai terminé ce roman en poussant, j'en suis navrée, un soupir de soulagement. J'ai trouvé le style d'une densité étouffante. Pas de pause, peu de dialogues. Je me suis sentie écrasée par la longueur des phrases même si leur propos est intéressant.
Un rendez-vous manqué